Adoptant une définition multidimensionnelle de la cohésion sociale et s’appuyant sur les données luxembourgeoises de l’European Values Study de 2008, cette recherche vise à savoir dans quelle mesure le travail, entendu comme activité, représentation sociale et condition d’existence, contribue au maintien, voire au renforcement de la cohésion sociale. Elle montre que, contrairement à ce que laissent entendre certaines idées véhiculées par diverses instances politiques nationales et internationales, il ne suffit pas de créer des emplois et de favoriser le développement d’un ethos du travail particulier pour accroître la cohésion sociale, mais qu’il faut encore offrir des emplois intéressants, offrant de bonnes conditions matérielles et permettant de concilier de façon harmonieuse les diverses facettes de la vie des individus.
Proposition de citation
Fleury, C. (2011). Travail et cohésion sociale (Working Papers du CEPS/INSTEAD Nr. 16). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD).