Dans ce 14e bulletin économique de la série « Actualité & tendances (A&T) », la Chambre de Commerce analyse les transferts sociaux actuellement en vigueur au Luxembourg, qui se distinguent par leur générosité, leur caractère relativement peu sélectif et, surtout, leur nonsoutenabilité d’un point de vue financier et budgétaire.
Au Luxembourg, la protection sociale se base sur trois piliers, à savoir la sécurité sociale, l’assistance sociale et l’aide sociale. La sécurité sociale assure aux personnes exerçant une activité professionnelle des revenus de remplacement et/ou des revenus complémentaires en cas de chômage, de maladie, de dépendance, de vieillesse, d’accident, de famille, etc. Outre ces prestations de sécurité sociale proprement dites, la législation sociale prévoit des prestations mixtes qui relèvent de l’assistance sociale et de l’aide sociale. Ces deux volets reposent sur la solidarité nationale et ne sont pas la contrepartie d’un apport professionnel.
L’assistance sociale attribue des prestations en fonction de ressources, afin d’assurer à tous les citoyens une vie décente en leur garantissant un minimum de moyens d’existence. Au Luxembourg, chaque ménage a le droit d’appeler à la solidarité au cas où ses revenus tombent en-dessous du seuil garanti, abstraction faite de toute cause qui est à la base de l’insuffisance des ressources.
Réformer les transferts sociaux pour plus d’équité et d’efficience
Proposition de citation
Chambre de Commerce. (2013). Réformer les transferts sociaux pour plus d’équité et d’efficience (Actualité & tendances. Bulletin économique de la Chambre de Commerce Nr. 14). Luxembourg.