Ce n’est que très récemment, en 2001, que les Nations Unies ont considéré la question des vacances comme devant faire l’objet d’un droit à part entière. Cette initiative répondait à l’instauration antérieure d’un code d’éthique mondial du tourisme par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) qui offre un cadre de référence dans la gestion d’un tourisme préservant l’environnement, le patrimoine et la maximisation des avantages du tourisme pour les habitants des destinations touristiques. Depuis, les vacances préoccupent également les instances européennes qui, par l’intermédiaire du Commissaire européen en charge de l’entreprise et de l’industrie, veut faire du tourisme un droit accessible à tous, ou presque. L’enquête PSELL3-EU/SILC ne questionne pas les personnes sur les vacances à proprement parler mais sur leur capacité financière à pouvoir en bénéficier : « Disposez-vous de suffisamment de moyens pour vous payer une semaine de vacances dans l’année hors de votre domicile ? ». Cette interrogation est l’une des neuf questions posées au niveau européen pour mesurer la privation matérielle et la seule à couvrir le domaine de l’accès à des activités sociales.
Proposition de citation
Haag, A. (2010). Des moyens suffisants pour partir en vacances ? Pas pour tous ! (Vivre au Luxembourg. Chroniques de l’enquête PSELL-3/2008 Nr. 74). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD).