La flexicurité est aujourd’hui une notion connue et assez répandue dans les disciplines des sciences sociales. Toutefois, sa connaissance reste parfois limitée à des principes assez vagues et généraux.
La présente publication aborde la notion de flexicurité sous de multiples aspects. Elle présente tout d’abord sa genèse puis indique comment elle a fait l’objet de principes édictés par l’Union Européenne. Puis, le texte décrit comment la flexicurité peut être interprétée au Luxembourg. Les acteurs des relations professionnelles que sont les organisations patronales et syndicales ainsi que l’Etat ont émis des avis à son sujet, même si l’on ne peut parler de débat à proprement parler.
La publication porte essentiellement ensuite sur le grand accord tripartite conclu le 28 avril 2006, dont la plupart des aspects ont débouché sur le projet de loi 5611 qui a fait couler pas mal d’encre à ce moment-là. Sans être un document axé spécifiquement sur la flexicurité, l’accord de 2006 a laissé une certaine place à des mesures marquées du sceau de la flexicurité. Le document analyse leur contenu et leur devenir avant de laisser place à quelques éléments de gouvernance y ayant trait.
Ce document peut être considéré comme un texte de base pour de futures recherches sur la flexicurité que plusieurs unités du CEPS/INSTEAD entendent mener très prochainement.
La « flexicurité » : Définitions et applications au Luxembourg
Proposition de citation
Clément, F. (2009). La « flexicurité » : Définitions et applications au Luxembourg (Gouvernance & Emploi Nr. 7). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD).