Entre 1994 et 2001, le revenu disponible des ménages a progressé de 34% en euros courants. Parallèlement à cette évolution importante, les indicateurs d’inégalités sont restés relativement stables. Entre autres, les taux de risque de pauvreté monétaire relative n’ont pas évolué significativement.
Les caractéristiques des individus qui se situent en risque de pauvreté sont, elles aussi, restées quasi-constantes au cours de la période passée en revue. Sont plus particulièrement concernées par ce risque, les personnes appartenant à une famille monoparentale ou à une famille nombreuse. Les jeunes, les personnes ne disposant pas au moins d’un diplôme du secondaire, les bénéficiaires d’une pension d’invalidité, les personnes à la recherche d’un emploi et les affiliés auprès de la caisse de maladie des ouvriers forment aussi des sous-populations particulièrement exposées au risque de pauvreté.
Si, pour certains, le risque de pauvreté reste une situation passagère, le suivi des individus pendant huit années permet de souligner l’existence non négligeable d’un risque de pauvreté persistant.
Enfin, à l’échelle européenne, le Luxembourg figure parmi le groupe de pays qui présentent, au regard de l’ensemble des indicateurs monétaires de cohésion sociale, la situation la plus favorable.
Revenu disponible, niveau de vie et indicateurs d’inégalités : bilan sur la période 1994-2001
Proposition de citation
Berger, F. (2004). Revenu disponible, niveau de vie et indicateurs d’inégalités : bilan sur la période 1994-2001 (Population & Emploi Nr. 1). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD); Service central de la statistique et des études économiques (statec); Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS).